Monfils, Gasquet, Tsonga, Simon : le quatuor est particulièrement attendu à Roland Garros, qui commence demain (dimanche). Le convalescent Paul-Henri Mathieu donne son point de vue sur ses collègues de travail.

Pour la première fois, ceux que l’on a surnommé les « mousquetaires » abordent Roland-Garros en figurant tous dans le Top 20. Gaël Monfils (9e), Richard Gasquet (14e), Jo-Wilfried Tsonga (18e) et Gilles Simon (19e) gardent néanmoins les pieds sur terre.
 

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Au mieux, ils sont des outsiders qu’une présence en deuxième semaine satisferait. Paul-Henri Mathieu apporte un éclairage sur ses compatriotes. http://go.magnifico.enzos.2.1tpe.net

Gaël Monfils, lame de rasoir

Ses Roland-Garros sont souvent sur le fil du rasoir. Des préparations tronquées ne l’ont pas empêché de jouer un quart et une demie. 2011 n’a pas dérogé à la règle, entre poignets douloureux et intoxication alimentaire. Sa saison sur terre : 4 victoires, 3 défaites.

L’avis de PHM : « Avec lui, on ne sait jamais. S’il fait un quart ou une demie, on ne sera qu’à moitié surpris car il est capable de tout. Il a toujours très bien joué à Paris, à Roland comme à Bercy. La question est de savoir où il en est physiquement. Il a des capacités naturelles hors normes sur lesquelles il peut s’appuyer. Dans la tête, il sera là. »

Richard Gasquet, lame en paix

L’épisode Miami (contrôle positif à la cocaïne) est derrière lui. Plus lucide et moins nonchalant, il a décollé l’étiquette d’éternel espoir. Sa victoire sur Federer à Rome a réveillé des envies de grandeurs. Sa saison sur terre : 8 victoires, 4 défaites.link http:// go.magnifico.simplifyweb.1.1.1tpe.net

L’avis de PHM : « Les grands rendez-vous, il adore ça. S’il a pris la décision de se séparer de son entraîneur, c’est qu’il en ressentait le besoin. Il avait envie d’essayer autre chose, et, comme il le dit, de se responsabiliser. C’est sa conviction. Et il ne faut pas oublier qu’il n’est pas tout seul. Morgan Menahem est pour lui un peu plus qu’un agent. »

Gilles Simon, lame de fond

Sans faire de vague, il est revenu dans le Top 20. Sa stratégie : enchaîner les tournois. Il en est à 13 (plus la Coupe Davis) pour 33 matches joués. De quoi se forger le physique pour la surface. Sa saison sur terre : 7 victoires, 6 défaites.

L’avis de PHM : « Il n’a jamais vraiment brillé à Roland-Garros et cela lui manque certainement. D’autant qu’il aime les matches longs. Donc un format en cinq sets, sur terre battue, devrait lui convenir. Il a déjà prouvé par le passé qu’il avait les ressources pour créer la surprise. »

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